« Mon entreprise va bien, mais j’ai mal à ma trésorerie ». J’ai mes ventes qui rentrent, mais mon délai de paiement qui se tend, mon banquier tout chagriné, mes factures dans le dur… Ce blues du businessman, même quand les affaires tournent apparemment bien, nous l’entendons si souvent ! Vous êtes obnubilés par votre chiffre d’affaires (à raison), mais au point d’en oublier parfois des indicateurs aussi essentiels que le besoin en fonds de roulement, le plan de trésorerie… Attention : une entreprise peut fort bien mourir… en bonne santé. Fort heureusement, il n’y a pas de fatalité si vous gérez finement votre trésorerie.

6 conseils pour éviter d’être à sec

Vous établissez déjà des prévisions de chiffre d’affaires à 3 mois, 6 mois, 1 an ? C’est un bon début. Mais il vous faut adopter la même démarche avec votre trésorerie : quelles sommes vont sortir ? Rentrer ? Où se situe la cote d’alerte ?

Echelonner ses dettes, c’est possible (même avec l’administration)

Même si vous avez anticipé au mieux, les trous d’air font partie de la vie d’une entreprise. Et il peut donc vous arriver d’avoir vos comptes dans le rouge. Dans ces cas-là, une solution s’impose : négocier un étalement de vos dettes. Bonne nouvelle, même avec l’administration (pourtant le plus prioritaire de vos créanciers), il y a toujours moyen de discuter.

Besoin de faire rentrer l’argent plus vite ? Pensez affacturage

Faire patienter ses créanciers ne suffit pas toujours ? L’autre solution, en cas de trésorerie qui s’assèche, c’est tout simplement de faire entrer l’argent plus rapidement. Pour cela, il existe deux grandes méthodes. L’affacturage, d’abord, qui permet de se faire régler ses factures par un intermédiaire, moyennant une commission. Trop salée, la commission ? A voir… Quant au reverse factoring, il vous concernera davantage si vos clients sont des grands comptes : dans ce cas, ils peuvent s’engager à faire régler en quelques jours à peine vos factures.